Bonjour tout le monde, aujourd’hui, je vous propose de revenir sur un sujet abordé par BFMTV.
D’après les informations, ça se passe a Bondues, dans le Nord. Cependant, BFMTV ne précise pas le lycée où se rendent les élèves. Après quelques recherches, il s’avère que c’est un lycée privé, l’Institution de la Croix Blanche. En creusant un peu, on découvre que Bondues est la 4e ville du département du Nord en termes de revenu fiscal moyen.
À ce moment-là, on pourrait se dire : « Ah ok, le débat est clos, ce sont des enfants de riches. » C’est d’ailleurs une remarque qui a été soulevée sur Twitter.
Cependant, le fait de voir ce phénomène se multiplier, comme ici, m’a poussé à réfléchir un peu plus loin.
Ah, et maintenant, nous sommes à Bayonne, où l’on peut voir le panneau ‘Haristeguy’. »
(IL SONT RICHE)
(4 VILLE REVENNU FISTAAl)
https://www.comeetie.fr/galerie/francepixels/#map/revenus/vardefault/14/50.708/3.104
(classement ville)
https://www.bien-dans-ma-ville.fr/classement-ville/nord/revenu-moyen.html
(tour de rondt poind)
https://www.tiktok.com/@vanillecommelaglace/video/7410433513717058848
Revenons cependant sur le choix des voitures électriques, en mettant de côté le prix pour le moment.
Tout d’abord, ces voitures sont très accessibles dès 14 ans, permettant de se déplacer avec un véhicule sans permis, offrant ainsi une autonomie accrue.
Elles offrent également plus de sécurité et de confort comparé à un scooter, qui n’a pas de carrosserie et ne protège pas des chutes et des intempéries. D’ailleurs, BFM note que ce choix remplace progressivement le scooter, et cela doit rassurer les parents de savoir que leur enfant roule dans une voiture, même à une vitesse maximale de 45 km/h, à condition que la voiture soit bien réglée.
En tous ses éléments en compte même si jugé cher par BFM,ce n’est pas si excessif par rapport à d’autres modes de transport. Avec le bonus écologique, le prix se situe autour de 2090 € plus 20 € par mois. En comparaison, un scooter électrique coûte environ 2000 €, mais ne propose pas la protection qu’offre une voiture, notamment contre la pluie. À ce prix, on comprend pourquoi une petite voiture peut remplacer un scooter, surtout pour se rendre au lycée, comme me l’a témoigné un ancien élève et comme le parking peut en témoigner.
Mais l’un des points les plus importants, souvent négligé dans ce sujet, est que la voiture permet de contourner les problèmes d’infrastructures, comme ici avec l’absence de pistes cyclables sécurisées ou de transports en commun adaptés. Cela offre une indépendance aux lycéens, notamment dans les zones rurales ou mal desservies. Si l’on examine de plus près, la présence de cette voiture ici, à seulement 4 km du lycée, montre qu’il y a un véritable manque d’efforts pour améliorer les infrastructures. Entre les deux, il y a une route départementale en mauvais état !
La bande cyclable n’apporte aucune sécurité et il n’y a même pas de trottoir ! La mise en place d’une voie verte ou, au minimum, d’une chaussée séparée de la circulation pourrait être un début.
Il est également important de noter que certains quartiers, en raison de leur organisation, créent de véritables enclaves. Dans ces zones, choisir la marche ou le vélo n’a absolument aucun intérêt et impose de faire de gros détours, qui seraient plus rapides avec d’autres modes de transport. Cette construction de communautés fermées doit être réglementée et permettre, au minimum, aux piétons et cyclistes de traverser le quartier, même si l’objectif de ces quartiers est souvent de limiter l’accès aux individus extérieurs.
Le choix de la voiture en réponse à cette organisation crée une spirale vicieuse, où d’autres usagers choisissent également la voiture pour éviter les désagréments, entraînant toujours plus de danger et de nuisances pour les autres usagers.
La mise en place de parkings ne fera qu’encourager de nouveaux stationnements. Les villes qui s’engagent dans cette voie n’ont tendance qu’à amplifier cette transformation, incitant davantage de personnes à utiliser ce mode de transport.
Pour briser cette spirale, plusieurs approches sont possibles. La première consiste à encourager et permettre l’utilisation d’autres modes de transport que la voiture. Par exemple, la création de parkings pour voitures sans proposer de parkings couverts pour les vélos est un mauvais choix.
Il est essentiel de mettre en place en priorité des itinéraires cyclables entre les lieux d’étude et d’habitation. La ville commence à le faire, et il faut souligner l’effort, surtout dans le centre-ville. Cela nécessite effectivement des travaux pour adapter l’urbanisme, car ajouter simplement des panneaux ne suffit pas à améliorer les choses.
L’urbanisme et la configuration de la chaussée guident le comportement des usagers. Une grande ligne droite continue incite à aller vite, alors que la présence de chicanes, même douces, encourage à ralentir sans avoir besoin de panneaux.
Pour revenir à BFM, il aurait été pertinent de demander d’où venaient les étudiants, pourquoi ils ont choisi la voiture, et de discuter de ces aspects en profondeur. Aujourd’hui, par exemple, lorsque l’on fait de la publicité pour les voitures, des messages comme :
« Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo #SeDéplacerMoinsPolluer »
« Pensez à covoiturer #SeDéplacerMoinsPolluer »
« Au quotidien, prenez les transports en commun #SeDéplacerMoinsPolluer »
devraient être intégrés pour rappeler systématiquement l’existence d’autres modes de transport. Il est crucial d’élargir le débat pour ne pas se concentrer uniquement sur la voiture, mais de traiter ce sujet comme une question de société.
https://www.arpp.org/actualite/nouvelles-mentions-publicite-automobile-1er-mars-2022
Ce recul est nécessaire, car avec cette approche on se concentre uniquement sur une solution sans envisager la nécessité des autres.
Inviter les spectateurs à réfléchir sur leurs choix de mobilité c’est les rendre acteurs du changement.
Car chacun peut contribuer à faire avancer les choses.En sensibilisant leur entourage ou en se mobilisant localement, et en faisant appel aux élus locaux pour investir dans ces infrastructures et œuvrer pour un avenir plus durable.
Souvent, il suffit d’une seule personne pour créer un effet boule de neige. Je compte donc sur vous pour saisir ce sujet et ne pas rester passif face à ce genre d’actualité !
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Il est temps pour moi de vous dire à bientôt pour de prochaines vidéos. Bonne route à tous !
se garret partout comme personne
(zone 30 WTF)
(piste cyclable)
(devant lecole)
VOITURE : (début de piste)
PARLER DES QUARTIER ENCLAVÉ et probléme que ca pose pour les piétons
15 Rue de l’Abbé Guichard
(la voiture)
(autre voiture sans permi)
Rue des Peupliers Linselles, Hauts-de-France