INTRODUCTION
Bonjour à tous, il y a quelque temps, j’ai partagé la vidéo de Hackney Cyclist où l’on peut le voir circuler dans un quartier sans voiture. Ce partage a suscité de nombreuses réactions positives ainsi que de nombreuses interrogations sur la faisabilité de la chose et les problèmes que cela pourrait engendrer.
“screen tweet”
Je vais ici prendre le temps de vous présenter ses divers quartiers en détail, exposer leur mode de fonctionnement, et voir comment il est possible d’en mettre en place a Paris, car oui vous verrez qu’a Paris aussi certain de ses quartier commence a voir le jour !
PAYBAS
Tout d’abord, un petit éclaircissement sur ce quartier sans voiture en début de vidéo : il est plutôt récent a été construit entre 2010 et 2017 à Amsterdam, aux Pays-Bas, et la route que vous apercevez est rouge, ce qui indique clairement qu’il s’agit d’une zone réservée aux cyclistes.
La logique est assez simple aux Pays-Bas : une route rouge indique que c’est réservée aux cycles, tandis qu’une route non marquée en rouge n’est pas dédiée aux cycles.
Ainsi, l’ensemble de ce nouveau quartier a été conçu pour privilégier la mobilité douce. Il est interdit de le traverser en voiture. Néanmoins la desserte locale reste autorisée on peut le remarquer remarquer avec ce petit panneau et on peut même voir un véhicule sur google (uitgezondert bestemmingsverkeer).
C’est aussi pour ça qu’il y a ses marquantes dans la vidéo : il s’agit d’emplacements de stationnement réservés aux livraisons, aux personnes à mobilité réduite, aux déménagements, etc.
Les piétons, personnes à mobilité réduite peuvent également traverser cette zone en circulant sur les trottoirs plus larges qu’en présente de stationnement.
Et en prenant un peu de hauteur, on réalise également que cette zone à circulation restreinte se situe uniquement dans le centre de ce quartier. Sur les pourtours et les grands axes, la circulation reste ouverte. Vous pouvez également apercevoir le tramway à proximité, offrant une solution de déplacement en transport en commun aux habitants de ce quartier, ainsi qu’un réseau cyclable bien développé.
Pour les courses, plusieurs supermarchés et épiceries se trouvent également à proximité.
Le fait que ce quartier soit interdit à la circulation ne signifie pas non plus que les habitants n’ont pas le droit d’avoir une voiture. Chacun de ces bâtiments est équipé d’un parking ; les places de stationnement ont simplement été neutralisées en surface et remplacées par des arbres, des emplacements pour vélos, et même des containers pour simplifier le recyclable .
feuerwehrzufahrt
ALLEMAGNE
J’ai également pu observer un autre exemple similaire en Allemagne, dans la ville de Karlsruhe. On y découvre un quartier très particulier, où en le traversant, on se rend compte qu’il n’y a pas non plus de voitures, mais de nombreux vélos y sont stationnés, et les piétons le parcourent.
Ce quartier est également situé à proximité d’un supermarché où j’ai eu l’occasion d’observer les habitants aller chercher leurs courses à pied ou à vélo, avec un parking prévu pour ceux qui viennent de plus loin et ont encore besoin de leur voiture.
Cette zone n’est pas toute récente, elle date des années 90, et si l’on observe depuis le ciel, on peut voir qu’ils avaient déjà prévu à l’époque de mettre en place des toitures végétalisées, ce qui rend ce quartier très reconnaissable vu du ciel.
Il y a également un tramway à proximité, ainsi qu’un réseau cyclable important, encourageant divers modes de transport. Ah, en parlant de réseau, voici un port USB. Faites ce que vous voulez de cette information.
PARIS
CAMPAGNE À PARIS
Et a Paris alors, et bien il existe également des quartiers de ce type sans voiture, le plus connu étant certainement la Campagne à Paris. Cela ressemble à ceci, c’est complètement dépaysant.
Le calme règne ici, et pourtant, on est toujours à Paris. Ce quartier reste ouvert à la circulation et au public avec une seule entrée et sortie.
En 2008, le stationnement y était encore autorisé, mais aujourd’hui, il a été interdit. Ce quartier demeure très accessible aux piétons grâce à de nombreux raccourcis et multiples escaliers, et il est lui aussi situé à proximité d’une station de tramway, qui a été installée bien après ce quartier .
Des supermarchés sont également présents de part et d’autre de de quartier.
Ce qui est également très intéressant à observer, c’est qu’en journée, de nombreux entrepreneurs sont présents. Par exemple, on peut voir une intervention pour le gaz ou encore un paysagiste à l’œuvre. j’ai même pu y voir de la livraison à vélo.
Butte Bergeyre
Un autre quartier présentant peu de stationnement est la Butte Bergeyre, et comme son nom l’indique, il est perché au sommet d’une petite butte. Je précise le relief, car le dénivelé n’est pas non plus un obstacle à la mise en place de ce quartier. Ici aussi, il n’y a qu’une entrée et une sortie pour les véhicules, limitant ainsi le trafic de transit. Cependant, d’autres accès sont possibles pour les piétons afin d’éviter de longs détours.
Le fait que le trafic soit limité permet néanmoins aux véhicules de continuer à accéder à cet endroit, comme cette ambulance que j’ai pu observer. De nos jours, les vélos à assistance électrique permettent également de venir ici sans difficulté, comme par exemple ce réparateur.
À Paris, de tels quartiers sont rares et exigent une planification urbaine très spécifique, souvent avec un seul accès. Cependant, il est possible d’appliquer cette logique de transformation aux petites rues qui n’ont pas vocation à être des axes de transit, comme la rue Tandou. Aujourd’hui, elle ressemble à ceci. Autrefois, il y avait du stationnement tout le long de la rue. Actuellement, la végétation a pris place, et on peut observer qu’à l’entrée et à la sortie de cette zone, des trottoirs traversants ont été installés. De plus, une partie de la rue a été complètement fermée à la circulation, notamment en face d’une école.
Ce réaménagement, en fermant l’itinéraire de la rue, permet également de redonner plus d’espace aux piétons. Par exemple, la rue Eugène, avant son réaménagement, paraissait étroite, et les piétons utilisaient principalement le trottoir. Aujourd’hui, la rue est plus accueillante pour les piétons et offre davantage d’espace.
Ha et dans se rue les livraison reste possible et les éboueurs peuvent continuer a réaliser leurs travail.
Ses réaménagements présentent plusieurs avantages pour les habitants et les personnes traversant ces zones.
Ils permettent de réduire de manière significative la pollution sonore, responsable de troubles du sommeil, de maladies cardiovasculaires et de problèmes d’audition.
De plus, ces réaménagements contribuent à la diminution de la pollution locale. Une étude montre une baisse de 25 % de la concentration en dioxyde d’azote entre 2021 et 2023 le long des rues où la circulation automobile a été réduite, principalement autour des rues des écoles.
La végétation ajoutée dans ces espaces contribue à lutter contre les îlots de chaleur, offrant ainsi davantage de fraîcheur dans les rues. Même si le sol est localisé, il ne contribuera pas à générer des inondations par ruissellement.
et bien sûr une rue sans sans trafic c’est aussi une rue plus sur des véhicule moins nombreux qui roule au pas seront infiniment moin dangereux que de véhicule qui traverse à 30 ses rue sans visibilité du niveau du stationnement
[enfant percuté dans une rue sans visibilité]https://www.youtube.com/watch?v=AQEpUyvgLaU&ab_channel=BicycleDutch
La combinaison de ces différents éléments permet de réduire les dépenses publiques liées à la santé et aux sinistres naturels et liées à des accidents. Et en évaluant les recettes d’un stationnement par rapport à son impact économique sur la société alors sa conservation n’est plus si évidente.
[illustration transformation de la rue]Le stationnement en surface n’est pas une nécessité, mais plutôt une offre qui crée la demande. À Paris, plus de 65 % des Parisiens n’ont pas de voiture.
L’accès des véhicules doit rester possible pour des cas exceptionnels. Pour le stationnement, il faudra un espace plus adapté que la rue. Des pays comme le Japon ont déjà interdit le stationnement dans leurs rues en rendant la possession d’une place de stationnement obligatoire pour l’achat d’une voiture. Bien que ces mesures soient extrêmes, elles suscitent une réflexion sur la nécessité d’acquérir ce mode de transport et d’envisager d’autres alternatives pour se déplacer au quotidien.
Il est important de rappeler que la voiture est une habitude très récente, et la ville s’est adaptée à cette évolution. mais aujoudjhyuti il y a d’autre enjeu climatique et au niveau de la santer et nous devont continuer a faire évoler nos ville pour qu’elle soit davantage axée sur la vie que sur l’objet.
J’espère qu’à travers ces différents exemples de quartiers et de rues, vous avez pu comprendre que supprimer des places de stationnement n’est pas une sanction envers les automobilistes, mais plutôt une façon d’offrir un meilleur cadre de vie à tous ceux qui habitent ou traversent ces zones.
Un grand merci à Orret qui a pris le temps de répondre à mes interrogations sur ce quartier d’Amsterdam.
la aussi des parking permettra aux habitant d’avoir une place s’il t on vraiment besoin de la voiture et
Kaiserstraße 47, 76131 Karlsruhe, Allemagne
on peut meme y voir un véhicule s’y engagén
partager cette vidéo qui a eu beaucoup de réaction et
Comment faire des quartier sans voiture
tweet comme accroche
les impossible
Beaucoup pensent encore qu’avoir des quartiers sans voiture est impossible. D’autres y vivent déjà :
Rue de Calais, 75009 Paris
25 All. Arthur Honegger, 75019 Paris
transformation de rue